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Découvrez le projet en deux minutes !

Au départ, il y a une prise de conscience...

 

...qui part du constat de la généralisation, depuis les années cinquante, d’un modèle agricole productiviste basé sur la loi du marché, et des effets néfastes qu’il engendre sur les plans écologique et humain :

  • Industrialisation de l’agriculture

  • Spécialisation des cultures

  • Pollution et appauvrissement des sols

  • Réchauffement climatique

  • Vision à court terme

  • Marchandisation de la production

  • Dévalorisation de l’humain

  • Perte des savoirs locaux et ancestraux

  • Accaparement des terres

  • Maladies dues à une alimentation de mauvaise qualité

 

Et avec tout ça, il est aisé de se laisser envahir par l’impuissance et la morosité…

 

Or, c’est tout le contraire qui nous anime !

 

Oui, ce que nous souhaitons, c’est montrer que des hommes et des femmes agissent pour mettre en place des solutions alternatives  vis-à-vis de l’agriculture conventionnelle. Ce que nous voulons voir, c’est l’intérêt de ses initiatives :

  • sur les territoires,

  • pour la préservation de la biodiversité, et de la culture locale (alimentaire, technique, traditions…)

 

et en quoi elles sont :

  • viables sur le long terme

  • l’assurance d’un revenu décent pour les paysans

  • profitables économiquement et socialement

  • le résultat d’un processus global où le cheminement importe autant que la production finale

Tout cela s’accompagne de questions :

 

Et tout cela, c’est nouveau là-bas ?

 

Ou peut-être que cultiver sur des petites surfaces, sans produits chimiques, en vente directe, c’est tout simplement la norme transmise depuis des générations et que beaucoup l’appliquent sans avoir l’impression d’être alternatifs ?

 

Et si on comparait ces alternatives agricoles en les rencontrant avec celles que nous connaissons en France ? (Circuits courts, agroécologie, permaculture, mouvement de néoruralité…)

 

Nous voulons montrer que l’agriculture n’est pas un monde à part, mais que la sphère agricole s’imbrique dans la sphère économique, sociale, culturelle, sanitaire, politique et écologique.

Et donc, nous voilà avec en tête d’aller en Amérique Latine ! Pourquoi là-bas, de l’autre côté de l’océan ?

 

Les pays que nous avons choisis font actuellement face à ces différentes problématiques, puisqu’ils ont un potentiel agricole important nourri par une diversité des cultures, des savoirs ancestraux et des pratiques innovantes.

 

Pourtant, ces terres font l’objet d’une forte pression par les industries agroalimentaires. En effet, le climat et la qualité des sols sont favorables à une majorité de cultures comme le café, cacao, palmier, soja OGM, ou encore plus récemment, de quinoa,… Ces dernières pèsent donc un poids quant à la survie de la paysannerie locale et traditionnelle en Amérique latine.

Pourquoi nous trois ?

 

Montpellier est le centre de notre rencontre mais nous venons tous les trois de régions différentes (Drôme, Bretagne, Anjou) Nous avons des parcours différents, qui se complètent finalement : alors que Maxime a depuis toujours suivi des études dans la production végétale, Cléa s’est spécialisée dans la sociologie, le développement local et l’économie sociale et solidaire, quant à Marine, sa formation et ses expériences lui ont données des compétences en écologie.

 

Tous les trois nous sommes à un moment où il nous semble intéressant de faire une pause dans nos études pour mener un projet en parallèle et voyager. Pourtant, partir à l’étranger en étant un simple touriste nous motive peu. Aussi, la rencontre, les échanges culturels avec les populations locales ne peuvent s’effectuer qu’en passant du temps sur place à partager leur quotidien.

 

C’est pourquoi nous avons fait le choix de transposer nos idées en un projet concret. Et parce que critiquer ne suffit plus, nous avons décidé de passer à l’action !

 

Aussi, nous avons en tête des projets d’installation ou de mise en place d’initiatives de développement local, c’est pourquoi ce voyage va être vecteur d’idées nouvelles !

Et après ?

 

En partant à la rencontre de d’autres cultures, d’autres peuples, d’une autre langue, et en s’immergeant dans des contextes nouveaux, nous allons en prendre plein les mirettes, et nous voulons en faire profiter d’autres que nous !

 

L’idée de transmission est pour nous la clé de ce projet et nous souhaitons donc qu’au-delà de ce voyage perdure la réflexion autour des différentes problématiques agroécologiques et de développement local rural.

 

C’est pourquoi à notre retour nous ferons tout un travail de restitution de ce voyage par le biais d’expo-conférences en partenariat avec des acteurs locaux œuvrant pour la mise en place d’initiatives pour une agriculture viable en France.

 

L’idée, c’est de lancer la discussion, et la dynamique ! Nous aimerions que nos restitutions fassent émerger de nouvelles envies de découverte, des idées innovantes et des projets tout aussi enrichissants !

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